On parle beaucoup des violences que subissent les femmes, dans la rue, dans les transports, au travail. Elles sont subies chaque jour, pendant des semaines, des mois, parfois des années.

Il est de violences plus sourdes, plus discrètes , récurrentes elles aussi et qui peuvent conduire à l' irréparable : L'ASSASSINAT

Ne pas oublier , militer

Dans les médias, ce type de violence s'appelle : un fait divers. En fait une violence ordinaire.

Quand il se produit, on en parle un peu la plupart du temps, parfois ...un peu plus compte tenu de la notoriété de l'assassin ou de celle de la victime.

Puis on s'émeut … beaucoup ! Puis on oublie vite et on passe à autre chose.

Et pourtant derrière la victime, il y a sa famille,  souvent mais pas toujours, ses amis : combien réellement, et aussi et surtout…. ses enfants.

Et eux tous n'oublient pas. Ils sont marqués à jamais , détruits, confrontés à maintes situations non prévues, difficiles à surmonter tant au plan affectif qu'organisationnel et matériel.

Qu'est-il prévu ? Quelle aide concrète attendre et de qui ?

C'est cela que nous voulons aborder car …. il y a sûrement quelque chose à faire.

Alors pour en parler, nous nous appuierons sur un cas récent.

Ce 3 mars 2018 est le jour anniversaire de ce drame qui s'est déroulé il y a tout juste un an, à la campagne , vous savez, l'amour est dans le pré. L'horreur aussi ! 

 C'était un couple mixte, vous savez un mariage interracial, mais le meurtrier, c'est le blanc le français de souche. On peut avoir la peau blanche et l'âme noire.

Et puis, il y a maintenant trois petits enfants. Trois petits êtres que la famille d'accueil, les proches tentent de protéger, d'éduquer et  à qui ils tentent de donner l'affection à laquelle ils ont droit. Mais leur devenir réel nécessite de penser bien         au-delà du court terme.

Précisions importantes : L'instruction terminée. La date du procès est connue. Ce sera dans les premiers jours de  2019.

Nous ne sommes pas un tribunal. Nous sommes très humblement des lanceurs d'alerte.